A la mer
Les bouteilles se
brisent
et s’emplissent
d’écume,
Lorsque l’aigreur
attise,
Une douce
amertume.
Cette mer qui
sépare,
Nos deux êtres
charnels,
Fait tanguer nos
remparts,
Aux marées
éternelles.
Comme une étrange
sirène,
Tu me noies vers ce
fond,
Déjà vu pour être
obscène,
Non merci pour de
bon.
J’entends ton
chant qui ensorcelle,
Certainement tes
nouveaux Ulysse,
Mais sur cette vie
devenue belle,
Ma mémoire a gravé
tes supplices.
Alors rescapés
d’une tempête,
Pour en affronter
cœur d’aplomb,
Tous deux avançons
sur nos goélettes,
Pour jouer au
nouveau Christophe Colomb…
© Alexein 2007