Insatiable
Les vautours de
notre sombre empire,
dévorent le
cadavre de ton souvenir,
Amour rapace
devenu charogne,
Amour déchiré sans
vergogne.
Ils tournent
haineux dans ce ciel angoissant,
Enténébré par la
mélancolie blafarde,
Ils tournent
heureux d’avoir mis cinq ans,
A dépecer toutes
mes passions jobardes.
J’ai cru voir en
toi une douce colombe,
Se posant sur moi,
fière de son appui,
Je n’ai vu que
l’ombre volée de celui,
Qui envoyait ses
vautours roder sur ma tombe.
Ton âme est
carnivore,
Tu es ce bel
oiseau de proie,
Qui pique sans
remord,
Ce qu’en toi tu ne
trouves pas.
Tu n’éprouves même
plus de plaisir,
A souhaiter que
l’autre se décompose,
Pour ta
perpétuelle survie tu fais moisir,
Ces hymens par le
pouvoir de ton hypnose.
De tes serres, je
suis aujourd’hui rescapé,
Séquelles et
cicatrices pour t’avoir trop aimé,
Mais c’est encore
là te consacrer trop d’honneur,
Par ces vers écrits,
je conjure mon tueur. . .
ã alexein 2003