L’oiseau et la vague
L’alcyon pie
Dans ta fuite tu emportes,
Les bagages ataviques,
Comment te prêter
main-forte,
Tes raisons sont sans
logique.
L’échappée peut être belle,
Sans doute un peu trop
dramatique,
Mais tu sais que nos heures
scellent,
Cette vérité prophétique.
Le hasard n’est qu’une loi
vagabonde,
Qui répond à celui qui la
sonde,
Moi je t’ai appelé un jour,
Et tu m’as répondu amour.
Tu es l’oiseau alcyon à la
voix gémissante,
Qui erre sur la mer à la
recherche du charme,
De ta passion perdue dans
ces furieuses déferlantes,
Mais savais-tu que ces
vagues ne sont faites que de tes larmes ?
© Alexein 2004