Le paradoxe du diablotin
Une
seconde d’inattention,
Une vie
pour demander pardon,
Est-ce
donc la main du diable,
Qui fait
d’un rien l’irrémédiable ?
Une
seconde pour rigoler,
Et toute
une vie pour en pleurer,
Est-ce
donc la voix de l’ange,
Qui vient
chanter ses louanges ?
Une
seconde pour réfléchir,
Serait trop
demander à vrai dire,
Pourtant le
temps qui nous reste,
N’en
deviendra qu’indigeste.
Un
soupçon d’insouciance,
Dans une
vie de prudence,
Et les
cartes du destin,
Pourraient
bien changer de main.
Un
soupçon de prudence,
Dans une
vie d’insouciance,
Ne change
rien à rien,
C’est là
le paradoxe du diablotin.
© Alexein 2007