Un regard de trop…
On espère bien l’éviter,
Le savoir ailleurs et même
heureux,
Mais il faut parfois le
croiser,
Cessez-le-feu, feu,
pare-feu.
Qu’il aille blesser d’autres
martyrs,
Des âmes veules à conquérir,
Qu’il aille chasser sur
d’autres terres,
Repaire, re-père, refaire.
Du vent, de l’air, que je
respire,
Je garde mon sang froid,
monsieur le vampire,
Votre âme et vos faces
s’invalident,
Vides, livides, avides.
Vous pouvez bien demander asile,
Dans une loge de mon
histoire,
S’annoncent les heures enfin
fertiles,
Rempart, faire-part, départ.
Le devoir vous est étranger,
Comme un jour vous me le
serez,
Fêtons le dès cet instant,
Tranchant, troublant, tonitruant.
ã
Alexein 2004