Apollon
Heinrich
Maria von Hess, Apollon et les Muses, 1826
Les
lumières se tamisent,
Puis s’étalonnent
au désir,
Tes formes
ironisent,
Voyant ces
ombres surgir.
Ondulent
les vigueurs de ton corps,
En cette
mer de douces jalousies,
Tempêtent
les ivresses, passeport,
D’une ardeur
vers son utopie.
Tu triomphes
seul sur ta scène,
Révèles tes
sensuelles courbes,
A cette
cour si obscène,
Qu’elle en
bave ses envies fourbes.
Es-tu la
quintessence de l’envie,
Ou l’incarnation
de notre besoin,
Fais-tu
oublier le charme de l’esprit,
Sans ménager
un seul témoin ?
Le feu s’éteint
de ses propres braises,
Ici ou dans
ces Mille lieux,
Mais
quelle sublime hypothèse,
De croire
que tu es beau comme un dieu…
© Alexein 2006