L’abeille
Je t’invite au coucher du
soleil,
Au lever de cette lune
pleine,
Les rayons familiers se
souviennent,
Des heures où j’ai aimé sans
pareil.
Instants heureux où je
m’émerveille,
D’avoir enfin retrouver mon
abeille,
L’innocence de croire en ces
instants,
Comme on voudrait les garder
longtemps…
Mais tu avais aiguisé à
l’avance,
Ce poignard imprégné de
vengeance,
Et au lieu de me serrer la
main,
Tu le plantes cruellement
bien.
Tu viens propager les
souffrances,
D’un sang qui n’est même pas
le tien,
Répandre toutes tes
offenses,
Pour infecter notre dernier
lien.
Au nom d’une morale borgne,
Demi-mensonge ou demi-vérité,
Tu t’acharnes sur ma
charogne,
Oui j’étais déjà mort, tu
l’as oublié ?
Si l’abeille meurt une fois
qu’elle a piqué,
Pourquoi avoir tant voulu
nous suicider ?
De notre Amour ne reste même
plus d’amitié,
Quand le chantage pique sur
le bout du nez…
ã Alexein 2004